Discriminations à l’embauche, une réalité
Cette étude relate les discriminations religieuses à l’embauche perçues par les trois grands monothéismes présents en France.
Tout d’abord pour les personnes de confession musulmane, puis pour celles de confession juive, ces discriminations à l’entrée sur le marché du travail sont particulièrement élevées.
Réalisée entre septembre 2013 et septembre 2014, cette étude relate les discriminations religieuses à l’embauche perçues par les trois grands monothéismes présents sur le sol français.
Tout d’abord pour les personnes de confession musulmane, puis pour celles de confession juive, les discriminations à l’entrée sur le marché du travail sont particulièrement élevées. En plus de mettre en évidence ses propos, cette étude pose également la question de la difficile gestion de la laïcité à l’embauche.
Résumé
Entre antisémitisme et islamophobie, les discriminations religieuses à l’embauche sont encore d’actualité sur le marché du travail français, comme le montre un certain nombre de rapports officiels et de travaux universitaires. Ces discriminations à l’embauche sont également présentes dans l’accès aux formations universitaires d’excellence et au monde politique.
Cette étude atteste ainsi d’une situation plus que préoccupante et constitue un réel défi pour la cohésion sociale de notre pays.
Les discriminations constatées sur le marché de l’emploi sont donc le reflet de celles présentes dans l’ensemble de la société française.
Méthodologie
La méthode utilisée dans cette étude est celle du « testing sur CV », c’est-à-dire à l’envoi de différents CV fictifs à de vraies offres d’emploi, tous identiques à l’exception d’un critère : l’appartenance à une religion.
Ainsi, de septembre 2013 à septembre 2014, plus de 6 200 CV ont été envoyés dans toute la France métropolitaine.